Pour être de la partie

Le rêve devient réalité. L’envie de rejoindre la jolie bande vous démange, quel lot sera ma future habitation, … ? Tout devient possible maintenant. Nous avons déjà réalisé le cadre, fait un certain nombre de choix : juridiques, administratifs, matériels… Il ne manque plus que vous !

Comme tout projet, il nous faut aussi trouver les ressources financières pour mener cela à bien. Nous avons déjà rassemblé une bonne partie du budget.

Vous vous en doutez, les Buissonnier.e.s ont besoin d’un coup de pouce pour rendre le projet réalisable.

Les « Buissonniers du Plessis » offrent une bonne opportunité d’investir de l’argent de manière judicieuse et durable. Plus nous pourrons réunir de fonds propres, plus la coopérative sera en bonne position financière, moins nous aurons à recourir aux ogres bancaires. Nous continuons donc à chercher des personnes qui souhaitent investir dans ce projet d’avenir et ainsi le soutenir financièrement. Nous expliquons plus loin quels types d’investissements sont possibles et à quelles conditions.

Voici donc le mode d’emploi pour y contribuer.

Vous souhaitez rejoindre l’aventure des Buissonniers du Plessis, que cela ne tienne ! Nous caressons, effectivement, le doux rêve d’éviter à recourir aux concours des banques. C’est un défi immense et nous espérons bien le relever.

Pour cela, nous avons besoin de soutiens financiers que nous appelons, par simple convenance, des associés coopérateurs.

Pour commencer, il est important de noter que la coopérative s’inscrit dans le mouvement de l’E.S.S., c’est-à-dire dans l’Économie Sociale et Solidaire. C’est gravé dans le marbre de nos statuts. Nous n’avons donc pas comme objectif l’enrichissement avec la répartition de bénéfices faramineux, mais bien le développement du mieux vivre ensemble avec toutes les valeurs que vous connaissez déjà, mais aussi de couper court à la spéculation pour les générations futures.

Comment ?

Nous avons défini plusieurs types de part pour accueillir les associés coopérateurs :

– Bien sûr, il y a les parts sociales de catégorie A. Celles-ci sont à destination exclusive des habitants de la coopérative.

– Il y a les parts sociales de catégorie B. Ces parts donnent le droit de votes aux Assemblées Générales, sans qu’elles puissent dépasser les 35 %, mais subissent, comme les parts A, les plus et moins-values en fonction du résultat des exercices comptable.

– Et enfin, il y a les parts sociales de catégorie C. Celles-ci, à intérêt prioritaire, sont sans droit de vote. Ces parts qui bénéficient d’intérêts prioritaires, sont servis à un taux au plus égal au taux de rendement moyen des obligations des Sociétés privées (TMO) publié par le ministre chargé de l’Économie. Ce taux varie donc tous les ans. Pour exemple, pour 2022, celui-ci était de 2,51 %.

Le processus

Plus simple, c’est difficile ! Il vous suffit de nous envoyer un chèque ou de faire un virement sur notre compte en nous signifiant la catégorie B ou C souhaité. Nous vous renverrons par retour une attestation actant la réception des fonds stipulant la catégorie, le nombre et la numérotation des parts correspondants.

Le montant de la part est fixé à 100 €. Ce montant permet à toutes les bourses de participer. Vous prenez autant de part que vous le souhaitez, il n’y a pas de restriction.

A savoir

Ce type de placement, que nous définirons comme semi liquide, est à réaliser exclusivement sur du long terme. La durée minimum statutaire est de cinq ans. Cette durée minimum est prévue pour ne pas risquer de mettre la coopérative en difficulté.

Il est donc de première importance de considérer cette approche. En fonction des liquidités que nous aurons au moment de la demande de la revente des parts sociales, nous avons prévu un garde-fou pour réduire le risque de la mise en danger de la coopérative, mais aussi sécuriser les investisseurs avec une liquidité sous un maximum de deux ans.

Par ailleurs, tout nouvel investisseur est soumis à l’approbation des associés coopérateurs des parts A et B, ce qui doit être une simple formalité.

Nous espérons vous avoir éclairé, mais surtout ne pas vous avoir découragé. Nous n’échappons pas, comme pour tous achats d’actions, que ce soit par l’intermédiaire de banques, courtiers, assureurs ou autres placements et livrets financiers divers aux fluctuations et prises de risques même aussi modérées soient-elles dans notre cas.

Valeurs et Éthique

Nous savons que ce type d’investissement ne fait malheureusement pas partie de la culture française. Il nous faut donc rassurer et convaincre. La peur vous guette, et vous vous dites, je risque de tout perdre ! Ben oui, hé bien non ! Pas plus ni moins qu’avec un placement classique par l’intermédiaire d’une banque. Je dirais même avec beaucoup moins de risque, car nous ne jouons pas à la roulette russe avec votre argent ! Il n’est pas rare de voir une banque ou un établissement financiers faire faillite.

Surtout votre argent ne servira pas à de faux placement vert. A engraisser les ribambelles de multinationales qui sous prétexte de faire du pseudo-vert, vous font prendre vos vessies pour des lanternes. Ces sociétés sans âmes, sans la moindre empathie vont, sans pitié, exploiter les enfants, les femmes, les hommes dans des conditions d’un autre temps pour, entre autres, l’extraction de matériaux rares. Ces sociétés bafouent sous votre nez toutes les règles sociales même les plus élémentaires pour que nous ayons du matériel dernier cri, des véhicules dis vert, etc, mais surtout engranger des bénéfices colossaux pour appâter/satisfaire les actionnaires !

Je pourrais ne plus m’arrêter tant l’horreur est grande. Dans une banque c’est à ça que sert notre argent ! Mais vous roulerez propre avec une voiture électrique pour vous donner bonne conscience !!!

Pour l’heure, avec les Buissonniers, ce n’est pas de matériel dont nous parlons, mais de condition humaine, du cadre de vie, de valeurs humaines. L’humain est le centre de nos valeurs et notre unique préoccupation.

En conclusion

Tout cela est donc une question de philosophie, d’investissement personnel au sein de la coopérative et de prise de risque ou pas. Il est évident que les parts sociales de catégorie C sont les plus sûres, mais aussi les plus simples.

Nous souhaitons vous voir nombreux, faire partie des nouveaux pionniers, former cette grande communauté pour faire face aux défis de nos sociétés toujours plus dures et injustes pour justement atténuer et lutter contre les inégalités et construire ensemble un mieux vivre et un futur possible.

Utopies, rêves, pourvu que cela devienne réalité, et n’oubliez pas : Les utopies d’aujourd’hui sont les réalités de demain (Victor Hugo, Pierre Rabhi, Martin Luther King, …). Une simple volonté qui ne tient qu’à chacun !